Aujourd’hui, j’ai passé la journée à dessiner des cœurs et des formes diverses dans mon agenda. Hier, quelques choses d’extraordinaire c’est produit. Moi et Caleb avons enfin défini notre relation et je n’ai pas pu penser à autre chose de la journée. Évidemment, on doit garder ça le plus discret qu’on le peut puisque mon père risque fortement de ne pas être d’accord – après tout, il n’était déjà pas d’accord du fait que nous étions amis.  Je ne voudrais pas me retrouver cloitré dans la maison comme si j’étais un moine dans un monastère, je sais très bien que mon cher père pourrait m’enfermer sans que cela ne lui pose de problème. Il pourrait même tenter d’exorcisé Caleb. Je n’ai pas écouté les enseignant de la journée, je gribouillais tranquillement dans mon cahier, écrivait des notes à ma voisine de classe et surtout j’avais été le rejoindre sur l’heure du lunch. J’avais passé une journée exceptionnelle jusqu’à présent, et il était hors de question que cela change.

Je quittai l’école après mon cours de psychologie et me dirigea directement vers la boutique. Mon père allait faire des recherches avec les Winchester – ou plutôt, il allait boire une bière ou deux avec Dean ce soir-là. J’étais donc responsable de faire mes travaux et de gérer le magasin. Je sorti mes cristaux et ma carte des États-Unis quelques instants avant que James ne se présente dans la boutique. Je n’avais jamais été aussi proche d’un policier de toute ma vie, j’avais appris à les fuir, eux et les médecins. Il ne fallait surtout pas qu’ils découvrent mon secret. Mais puisque James était un loup-garou, c’était différent. Papa et moi l’avions aidé du mieux qu’on le pouvait lors de ses transformations, jusqu’à ce qu’il apprenne à les contrôler. « Salut Dae’ ! » Je levai les yeux et aperçu le jeune homme qui entrait dans la boutique, fidèle à lui-même, pas une minute en retard. « Je vais bien & toi? ». Je lui offris l’un de mes plus radieux sourire et me dirigea vers la table ronde qui se trouvait dans la boutique. J’y plaçai la carte et les cristaux. J’avais pratiqué ce sortilège avec l’une de mes copines sorcière et j’étais certaine que je serais plus précise que la dernière fois avec mes informations. J’offris un verre d’eau à James avant de m’en verser un très grand. J’avais du mal à le regarder dans les yeux parfois, surtout lorsque la pleine lune arrivait car mon foutu pouvoir de « protection » comme l’appelle si bien mon père, me laisse voir sa nature louve plutôt que sa nature humaine. C’est utile pour décerné les démons et les vampires, mais face à des gens sympathique et que j’apprécie. Ou alors face à Caleb. Ce n’est pas génial. Il faudrait vraiment que j’apprenne à le contrôler. Après avoir vidé mon verre, je m’assis devant lui, heureuse que la pleine lune soit encore loin et regardais ses yeux verts. J’allumai ensuite les quatre chandelles.

« Alors, tu es prêt? »

Sans attendre sa réponse, je déposai mes mains sur la table et récita un texte en latin.

« "Thrughain adhar thruagort isham."”

Les flammes se mirent à danser violemment et levant une main, je laissai tombé un cristal – qui lui était attaché à une ficèle que je m’assurai de ne pas lâcher. Le cristal se mit à faire des vrilles au-dessus de la carte du pays.

Soudainement, j’eu une vision. Une vision des plus claires. Je crois qu’il s’agissait de la sœur de James, mais je ne pourrai jamais en être certaine. Mais ce que j’ai vu, je ne le dirai probablement jamais à James. Sachant que je suis une néphilym, il pourrait croire ma vision et lui-même la causer. Les yeux fermé je me concentrai sur le cristal qui continuait de tourner.
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